L’entreprise et l’indépendant ne font qu’un au niveau fiscal
Prenons un exemple, ce sera plus simple à comprendre ?
Voici un indépendant, qui la première année d’activité, réalise un CA de 100’00.- Il peut justifier 30’000.- de frais divers (déplacements, repas, hôtel, avion etc). C’est un prestataire de services. Comme il commence et ne connaît pas comment l’avenir de ses mandats va se passer, il est prudent, il ne prélève pour ses besoins que 50’000.-
Quel est son revenu fiscal et soumis à l’AVS ?
Beaucoup de gens pensent que son revenu est ce qu’il a prélevé ! Eh bien, ce n’est pas le cas. Son revenu est équivalent à son bénéfice net ! soit ici 70’000.- Qu’il laisse sur le compte de l’entreprise 20’000.- comme réserve ni change rien. Il sera taxé sur un revenu de 70’000.- et en plus il paiera aussi de l’AVS sur ce montant.
La deuxième année, l’activité se développe bien, il réalise un CA de 200’000.- avec des frais de 60’000.- Son revenu est donc de 140’000.- !!!
Les années suivantes, il arrive à son CA de croisière de 300’000.- avec des frais de 90’000.- Son revenu fiscal s’élève à 210’000.-
Constat : L’indépendant a peu de moyen de diminuer sa fiscalité si ses affaires se développent bien. Il peut charger l’entreprise, mais sa structure de frais doit rester raisonnable. Le fisc veille ! Cela explique pourquoi beaucoup d’indépendants, au bout de quelques années, passent en Sàrl ou en SA. Ces formes juridiques sont fiscalisées autrement et offrent plus de possibilités d’optimisation fiscale.