Vous êtes indépendant sans personnel salarié
Si vous êtes arrêté à cause d’une maladie ou d’accident … et ainsi ne pouvez plus travailler, que se passe-t-il ?
Rien avant 2 ans !!!
Eh oui, c’est bien agréable d’être indépendant et d’avoir peu de charges à payer. Seules l’AVS et l’AI sont obligatoires. Pour le reste, toute monde vous fiche la paix. Cependant si vous êtes malade ou accidenté et ne pouvez plus travailler, personne ne viendra à votre secours.
Oh bien sûr, l’AI interviendra mais bien plus tard, normalement au bout de 2 ans d’incapacité de gain, voire 1 année si votre invalidité est flagrante (du style paralysé sur une chaise roulante).
Donc votre problème est simple : il faut mettre en place une assurance de perte de gain collectif qui couvre
la maladie et l’accident durant les deux premières années. C’est facultatif, mais à mes yeux nécessaire.
Lamal, LAA, PGM … quel galimatias … je ne m’y retrouve plus !
Comme la plupart des gens, vous êtes probablement convaincu que votre assurance maladie vous couvre au mieux et qu’il suffit d’ajouter le risque accident et voilà c’est parfait !
Quelle erreur !
L’assurance maladie Lamal et éventuellement vos complémentaires ne couvrent que les frais médicaux (médecin, médicaments, hôpital etc.) mais ne vous versent pas un sou pour vivre. Vous êtes soigné … mais pas nourri ????
« Bon OK, je dois faire quelque chose. Mais au fait qu’est-ce que je dois prendre ?
La meilleure des solutions pour un indépendant
Voilà, vous avez compris que la Lamal ne viendra pas à votre secours en cas d’incapacité de gain par maladie ou accident. Comment faut-il s’y prendre ?
Deux choses à faire:
- Faire ajouter le risque accident à votre couverture maladie. Ainsi, si vous vous cassez une jambe ou autre chose, les frais médicaux seront entièrement couverts comme pour la maladie.
- Vous mettez en place un contrat de perte de gain (aussi appelé indemnité journalière) couvrant la maladie ET l’accident.
Comment fonctionne une perte de gain maladie et accident (PGM)
Le principe :
- L’AI intervient généralement au bout de 2 ans d’invalidité. La PGM (pour les amis ????) va combler cette lacune de 2 ans.
- Mais elle n’interviendra pas dès que votre nez commence à couler. Il y a un délai d’attente. Cela signifie que vous fixez un délai durant lequel la PGM ne versera rien. Habituellement, vous pouvez choisir un délai de 7 jours, 14, 30, voire 60 jours. Je préconise 30 jours. Vous n’êtes plus un salarié qui se met à la chotte dès que vous vous êtes cassé un ongle ???? allez je rigole.
On met en place une PGM pour le truc sérieux. Donc pas besoin de payer deux fois plus pour un délai d’attente de 7 jours.
- Dans la plupart des contrats, ce délai court pour chaque cas, sauf en cas de rechute. Cela signifie quoi ? Prenons un exemple : vous vous cassez la jambe méchamment. Vous ne pouvez plus travailler durant 2 mois. Vous avez choisi un délai d’attente de 30 jours. Durant le premier mois, l’assureur ne paie rien, c’est pour votre pomme ???? Il commencera à vous payer dès le 31e jours et s’arrêtera quand vous aurez recouvré votre capacité de travail.
Si … par la suite, vous choper un vilain virus qui vous rend bien malade durant encore 2 mois, le délai d’attente se réenclenche encore une fois et vous devrez attendre un mois avant d’être indemnisé.
Cependant, si après six mois à la suite de votre accident, vous faites une rechute, votre plaque au genou doit être remplacée, plus de délai d’attente.
- J’ai gardé le meilleur pour la fin : la PGM est une assurance de somme ! Aïe quel est ce charabia ? Oui je suis d’accord, mais c’est important. Dans une assurance de somme (un capital en cas de décès, une rente d’invalidité, une indemnité journalière etc.), un montant convenu d’avance est prévu en cas de réalisation du sinistre.
Par exemple : si vous avez mis en place une assurance en cas de décès de 100’000.- et que vous décédiez, l’assureur doit payer 100’000.- et ceci peu importe comment le décès est intervenu (mais bon, faut pas se suicider durant les deux ans qui suivent la conclusion du contrat, ils ont tout prévu ces assureurs ????. La plupart des PGM sont des assurances de sommes et cela change tout. Voyons comment.
Si votre revenu d’indépendant est faible, parce que vous commencez ou que vos affaires ne se développent pas idéalement, vous pouvez fixer un montant de 3’000.- par exemple sans avoir à justifier (la plupart du temps) votre revenu AVS réel. L’assureur paiera ce qui est prévu.
Mais bon, faut non plus pas pousser. Vous ne pouvez pas vous assurer à hauteur de 10’000.- par mois durant 2 ans, soit pour un montant maximum d’environ 230’000.- et ne gagner que 1’000.- par mois sans que l’assureur n’y regarde de plus près.
Comment je peux vous aider
L’indépendant en quittant son statut de salarié perd par la même occasion toute sa prévoyance d’entreprise 30 jours après la fin de ses rapports de travail.
Plus de 2e pilier qu’il a souvent retiré, plus d’assurance-accidents (LAA), plus de perte de gain maladie. Il n’a plus que l’AVS et l’AI. Autant dire que s’il ne fait rien, ses lacunes sont abyssales !
Consultant entreprise, mais aussi courtier spécialisé
Depuis plus de 20 ans, je me suis spécialisé dans la prévoyance entreprise et je suis enregistré auprès de la FINMA comme courtier non-lié (indépendant).
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